L’IA va remplacer les dermatologues?

L'IA va remplacer les dermatologues?

Contenu de l'épisode

L’intelligence artificielle en dermatologie : où en est-on vraiment ?

L’IA promet de transformer le diagnostic dermatologique. Mais sur le terrain, elle reste aujourd’hui un outil d’aide à la décision, encore loin de remplacer l’œil du clinicien.


Des performances prometteuses… mais limitées

Les algorithmes d’IA savent repérer certaines lésions bénignes avec une bonne précision. Mais dès qu’il s’agit de nuances, leur taux de faux positifs reste élevé. Résultat : ils surévaluent les risques, là où un dermatologue expérimenté ne serait pas inquiet.

« L’IA est très forte pour dire que c’est bénin. Mais sur les lésions suspectes, elle élargit trop le spectre », explique le Dr Thomas Lafon.


Un rôle utile en appui du médecin

L’IA ne remplace pas l’expertise clinique, mais peut structurer le suivi :

  • repĂ©rage automatisĂ© de nouveaux grains de beautĂ© d’une annĂ©e sur l’autre

  • aide au tri dans des sĂ©ries d’images

  • dĂ©tection d’erreurs techniques (ex. photo floue)

L’avenir ? Un pré-tri en amont de la consultation, pour gagner du temps sans rogner sur la qualité du diagnostic.


L’exemple de Pictaderm : une solution sans IA, mais bien cadrée

Le Dr Thomas Lafon a cofondé Pictaderm, une plateforme de télé-expertise dermatologique via les pharmaciens. Le principe :

  • Le pharmacien recueille photos et informations via un questionnaire

  • Le dossier est transmis Ă  un mĂ©decin via la plateforme

  • Une rĂ©ponse est rendue en quelques jours

  • Le patient revient en pharmacie pour connaĂ®tre la conduite Ă  tenir

Pas d’IA ici, mais un modèle fluide, sécurisé et reproductible, qui désengorge les cabinets et répond à une vraie demande terrain.

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L’intelligence artificielle en dermatologie : où en est-on vraiment ?

L’IA promet de transformer le diagnostic dermatologique. Mais sur le terrain, elle reste aujourd’hui un outil d’aide à la décision, encore loin de remplacer l’œil du clinicien.


Des performances prometteuses… mais limitées

Les algorithmes d’IA savent repérer certaines lésions bénignes avec une bonne précision. Mais dès qu’il s’agit de nuances, leur taux de faux positifs reste élevé. Résultat : ils surévaluent les risques, là où un dermatologue expérimenté ne serait pas inquiet.

« L’IA est très forte pour dire que c’est bénin. Mais sur les lésions suspectes, elle élargit trop le spectre », explique le Dr Thomas Lafon.


Un rôle utile en appui du médecin

L’IA ne remplace pas l’expertise clinique, mais peut structurer le suivi :

  • repĂ©rage automatisĂ© de nouveaux grains de beautĂ© d’une annĂ©e sur l’autre

  • aide au tri dans des sĂ©ries d’images

  • dĂ©tection d’erreurs techniques (ex. photo floue)

L’avenir ? Un pré-tri en amont de la consultation, pour gagner du temps sans rogner sur la qualité du diagnostic.


L’exemple de Pictaderm : une solution sans IA, mais bien cadrée

Le Dr Thomas Lafon a cofondé Pictaderm, une plateforme de télé-expertise dermatologique via les pharmaciens. Le principe :

  • Le pharmacien recueille photos et informations via un questionnaire

  • Le dossier est transmis Ă  un mĂ©decin via la plateforme

  • Une rĂ©ponse est rendue en quelques jours

  • Le patient revient en pharmacie pour connaĂ®tre la conduite Ă  tenir

Pas d’IA ici, mais un modèle fluide, sécurisé et reproductible, qui désengorge les cabinets et répond à une vraie demande terrain.

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